Dans cette conférence ont été abordés les caractéristiques principales de l’uranium, les méthodes de prospection, l’exploitation minière, les principaux gisements dans le monde, son traitement physique et chimique jusqu’à l’obtention du yellow-cake.
- Scintillométre SPP2 donnant en chocs/seconde la radiométrie d’un terrain
- Sondage carotté dans la FA du protérozoîque inférieur (Francevillien) au Gabon
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- Mine d’uranium à ciel ouvert de Rossing en Namibie
- Ancienne usine de traitement de Mounana. Attaque sulfurique du minerai
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- Yellow cake à 75% d’uranium
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En abordant les gisements du Gabon dont l’exploitation s’est terminée en 1999, nous avons évoqué le seul réacteur nucléaire naturel fossile existant dans le monde au sein des terrains francevilliens âgés de 2 milliards d’années de la mine d’Oklo.
Par ailleurs, non loin de Franceville au Gabon, dans les mêmes terrains du protérozoïque inférieur ont été trouvés les plus anciens eucaryotes pluricellulaires.
Les processus naturels ont permis de passer 3 ppm, teneur moyenne de l’uranium dans l’écorce terrestre (clarke) à 3000 ppm (partie par million ou g/t) dans les gisements, ce qui traduit un taux de concentration de 1000. Les processus artificiels par traitement physique et chimique permettent par ailleurs un taux d’enrichissement de 250 jusqu’au yellow-cake.
Les gisements sont nombreux dans le protérozoïque inférieur faisant suite à l’orogenèse fini-archéenne, dans le permien qui suit l’orogenèse hercynienne, dans le cénozoïque qui suit l’orogenèse laramienne, dans des terrains sédimentaires, des roches d’origine magmatiques ou des roches métamorphiques.
A la suite, parmi les quarante personnes présentes, la discussion s’est engagée sur la diversité des formes d’énergie et leur intérêt économique, sur l’électricité d’origine nucléaire ou non.